A. L’Honen et une délégation de l’ARF à Bruxelles pour défendre les secteurs de la pêche et de l’aquaculture dans les Régions françaises
Adeline L’Honen, Conseillère régionale des Pays de la Loire était les 15 et 16 mars à Bruxelles avec d’autres élus régionaux de la commission Pêche de l’Association des Régions de France (ARF). Les Régions françaises sont en effet venues rencontrer les décideurs européens en charge de la réforme de la Politique Commune de la Pêche (PCP).
Les élus des Régions Aquitaine, Basse-Normandie, Bretagne, Languedoc-Roussillon, Nord-Pas de Calais et Pays de la Loire ont ainsi défendu les pêcheurs et aquaculteurs dont l’activité est fortement impactée par les décisions prises à Bruxelles.
Représentants de la Commission européenne, députés européens, et Conseil de l’Union européenne (Représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne) : toutes les institutions européennes ont été sensibilisées aux préoccupations des Régions françaises.
Ces rencontres ont été l’occasion de présenter à leurs interlocuteurs leur souhait :
• De développer une pêche durable et innovante basée sur les dimensions sociale, économique et environnementale ;
• De créer un référentiel européen de la pêche durable reposant sur des critères tels que l’emploi, la performance énergétique des navires, la qualité et la traçabilité des produits, etc ;
• De renouveler et moderniser la flotte dédiée à la pêche ;
• De soutenir les secteurs de la conchyliculture à travers des mesures de crise, et une réelle prise en compte de ces secteurs dans les futures propositions législatives relatives à la réforme de la Politique Commune des Pêches ;
• D’impliquer davantage les Régions dans le processus de gouvernance et dans la mise en oeuvre des politiques et fonds communautaires dédiés à la pêche et à l’aquaculture.
Pour Adeline L’Honen, « l’avenir de la pêche ne peut en effet se construire avec une flottille dont la moyenne d’âge dépasse les 25 ans. La pêche, c’est une identité, une culture et un savoir-faire, c’est aussi une filière économique génératrice d’emplois. Pour conserver ce savoir-faire ainsi que notre identité maritime, il faut donner aux jeunes une vision d’avenir. Cela passe aussi par une meilleure identification des produits européens de la mer sur le marché afin de les valoriser au mieux face à des importations croissantes. Et ces importations doivent être soumises aux mêmes exigences sanitaires et environnementales de la PCP que les produits européens. »
Toutes ces revendications exprimées par les Régions françaises ont été reprises dans le cadre d’une position commune de l’Association des Régions de France, qui sera transmise aux autorités nationales et communautaires à l’issue de ce déplacement.
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