Contribution citoyenne


CONTRIBUTION CITOYENNE 

La rénovation des idées et des pratiques

La Société et le monde traversent des mutations. La mondialisation non régulée amène à des crises (écologiques, financières, économiques, replis communautaires...), qui engendrent des tensions et des conflits. Mais ces crises sont également des symptômes forts d’une profonde mutation structurelle de la société. En cela, ces crises représentent aussi des opportunités d’action vers un monde plus juste.
Nous portons un certain nombre de convictions dans ce monde en mutation. Et nous proposons une rénovation des idées, du fonctionnement de la démocratie et du Parti socialiste.

Les convictions qui fondent nos engagements

Nos convictions reposent sur l’idée qu’il faut savoir sortir d’une certaine forme de bienpensance et pouvoir faire des analyses de gauche sur des thèmes dont s’est appropriée la droite (sécurité, nation, ordre). Elles se veulent globales, cohérentes et pragmatiques car s’appuyant en permanence sur une véritable confrontation au réel.


La démocratie

  • Nous pensons que pour être pleinement démocratique notre République et notre parti se doivent de développer une démocratie participative réelle qui assure une formation à la citoyenneté.
  • La démocratie sous toutes ses formes comme moteur de la rénovation impose d’installer dans nos procédures républicaines nationales et dans les rencontres internationales l’appropriation par la population des grands sujets de notre société en organisant régulièrement des débats démocratiques approfondis.
  • La démocratie sous toutes ses formes réclame une politique par la preuve en vue de l’amélioration concrète de la vie des peuples, et des outils d’évaluation de l’action politique (1 euro dépensé doit être un euro utile).

L’ordre juste

  • Cette idée est au centre de notre pensée politique. Elle renvoie à la notion d’égalité. Elle est garante de sécurités durables pour tous. 
  • Le combat politique doit se faire pour une société qui respecte les fondamentaux de la politique et lutte contre la sauvagerie du capitalisme financier.
  • Le « gagnant-gagnant » est notre démarche. Elle implique une réciprocité nécessaire entre droit et devoir.

L’Europe sociale, écologique, humaniste et solidaire

  • Nous sommes pour une Europe politique parlant d’une même voix, réalisant des projets communs et jouant un rôle dans le nouvel ordre mondial. 
  • Nous sommes pour une Europe fondée sur un ordre social international juste face au capitalisme financier prédateur et à la domination des marchés.
  • Nous sommes pour une Europe leader écologique du monde. Le potentiel de croissance verte est porteur de valeur ajoutée, de relocalisation des activités industrielles et de création d’emplois. Cette mutation ne doit pas se faire contre les catégories les plus fragiles mais au contraire être liée solidement à la justice sociale et à la qualité de la vie.

La République

  • La République, c’est la Fraternité qui doit être particulièrement défendue comme valeur fondamentale au même titre que la Liberté et l’Egalité, La Fraternité, c’est le sentiment qui dépasse toutes les différences pour nous permettre de vivre ensemble. C’est le supplément d’humanisme et de dignité dans la politique. Elle se traduit concrètement par un nouveau code du comportement dans les relations entre l’Etat et les citoyens pour devenir le moteur de la modernité.
  • La République, c’est l’égalité réelle femme-homme avec une exigence de résultat.
  • La République, c’est la laïcité. 
  • La République, c’est la reconnaissance de la France métissée et de toutes les richesses humaines

La volonté politique

  • Nous voulons défendre le rôle de l’Etat stratège dans son action de régulation et d’innovation.
  • Nous voulons faire de la France un pays d’entrepreneurs et soutenir l’esprit d’entreprise. 
  • Nous voulons la transition écologique, une mutation au service du développement durable, de la croissance verte, de la justice sociale et construire une économie nouvelle dans laquelle l’humain sera au cœur de tout et qui respectera les enjeux liés à notre planète.

Le Parti socialiste

  • Nous avons besoin d’un grand parti de gauche ouvert sur la société et rénové dans son fonctionnement. Un grand parti qui doit revenir aux références traditionnelles de la gauche que sont le peuple, les classes sociales et les valeurs de la République.

OSONS

Notre démarche se veut innovante. L’innovation est la clef de voûte de notre implication.

 

La Rénovation des idées
pour réenchanter la politique

Les idées que nous voulons apporter au Parti Socialiste pour réussir la transition vers un nouveau projet de société.

1 - OSONS la démocratie pour tous

La démocratie souffre aujourd’hui d’une incompréhension d’une part des citoyens tant au niveau de ses finalités que de son fonctionnement. Ainsi on constate une abstention croissante, un désintérêt pour les partis politiques, et une montée des extrêmes. Notre démocratie est complexe notamment dans ses modes de scrutin.
Nous voulons faire vivre la démocratie pour tous, ce qui signifie expliquer la démocratie et rendre le citoyen actif dans la prise des décisions. 
Cette rénovation des idées et des pratiques nous conduit vers une nouvelle République.
  • Oser la démocratie, c’est promouvoir l’épanouissement de la personne au-delà du productivisme, de la consommation et de l’argent, c’est renforcer le lien intergénérationnel, c’est développer de nouveaux indicateurs économiques, sociaux et environnementaux définis de manière participative et à différentes échelles.
  • Oser la démocratie, c’est l’encourager sous toutes ses formes :
    • La démocratie participative qui associe les citoyens en créant des espaces d’expression et de décision, en utilisant le référendum d’initiative citoyenne, en adoptant des budgets participatifs. Cette forme de démocratie suppose l’ouverture vers le monde associatif, les collectifs citoyens, les commissions de débat public, les corps intermédiaires. Un observatoire permanent des pratiques démocratiques sera créé pour évaluer ces pratiques.
    • La démocratie représentative qui doit retrouver toute sa place.
    • Les élus : non cumul des mandats et limitation du nombre de renouvellement, assurer la diversité sous toutes ses formes, permettre une meilleure représentation de toutes les catégories socioprofessionnelles, réglementer et rendre plus transparentes les relations des parlementaires avec les lobbys.
    • Par ailleurs, si nous voulons des élus qui ne soient pas systématiquement des professionnels de la politique, il faudra envisager une « sécurisation » du parcours de l’élu, lui permettant notamment un retour à l’emploi
    • Reconnaître là aussi la place du citoyen : droit de vote aux élections locales pour les personnes étrangères régulièrement établies, reconnaissance du vote blanc, jurys citoyens tirés au sort pour le contrôle de l’action politique, responsabiliser les individus et développer la logique Gagnant/Gagnant.
  • Oser la démocratie, c’est avoir un parler vrai, clair et courageux qui s’adresse à toutes les classes de la société et qui sait renouer un dialogue avec les classes populaires : Assez de discours formatés qui ne parlent qu’aux classes moyennes et supérieures et ne changent en rien la vie des citoyens. De plus, le discours doit être renouvelé de façon permanente pour prendre en compte l’évolution de la société (le but est de se rapprocher de la communication utilisée par les citoyens).
  • Oser la démocratie, c’est reconnaître la France métissée : 
    • Notre avenir et notre richesse sont dans notre capacité d’unir les diversités pour en faire une force commune, inventer et bâtir ensemble. 
    • La France métissée a toute sa place dans la République, toute sa place à égalité de droits et de devoirs. A ce niveau, la culture ou les cultures partagées auront un rôle à jouer, une direction à explorer.
  • Oser la démocratie, c’est l’égalité réelle Femme-Homme : Nous défendons une exigence de résultat.
    • Egalité au travail : à compétence équivalente, salaires équivalents. 
    • Égalité dans les responsabilités politiques : strict respect de la parité et respect des horaires compatibles avec les contraintes familiales. Il faut aller plus loin en imposant une loi sur la parité et en invalidant toute liste de candidats titulaires qui ne respecte pas l’égalité femme/homme. Cette règle est destinée à s’appliquer au niveau de chaque territoire.
  • Oser la démocratie, c’est lutter contre toutes les insécurités et les violences : Tout humain libre a besoin de sécurités.
  • Oser la démocratie, c’est renforcer la laïcité : La loi de 1905 doit être intégrée dans la Constitution et un observatoire de la laïcité créé.

 

2 - OSONS la transition écologique

L’écologie est un enjeu économique majeur, un levier de croissance considérable et une partie de la solution à la crise économique et sociale que nous traversons. Nous nous engageons à promouvoir ce nouveau modèle de développement économique, écologique et social.
  • Pour la transition agricole
    • L'agriculture intensive repose sur une mécanisation poussée et l'usage d'engrais chimiques, de pesticides, fongicides, herbicides...afin de maximiser la production. Ce mode de production assure un rendement des cultures important, ce qui permet de nourrir une population mondiale toujours plus nombreuse ; mais il met en péril la biodiversité et la santé humaine en étant responsable de la pollution des sols, des nappes phréatiques et des cours d'eau souterrains. Les alternatives: 
    • L'agro-écologie qui privilégie les traitements biologiques, recommande une culture équilibrée des sols et réclame une utilisation des produits phytosanitaires la plus réduite possible. 
    • L'agriculture biologique qui suppose de réformer l'enseignement agricole, aider la reconversion des agriculteurs, développer les circuits courts de distribution et lutter contre le monopôle de l'industrie agro-alimentaire. Il est important que les acteurs du secteur agricole participent activement à ce changement.
  • Pour la transition énergétique : un Etat stratège pour une véritable révolution écologique
    • Débat public et démocratique sur la transition énergétique : énergies renouvelables, sortie progressive du nucléaire, réduction de la consommation d’énergie... avec une réflexion approfondie sur nos modes de vie. Ce débat est à ouvrir à des citoyens compétents, responsables, de sensibilités diverses et ne pas se contenter des opinions d’experts.
    • La disparition du Commissariat au Plan n’a pas supprimé le besoin de prospective. Parce que les énergies fossiles aisément accessibles sont de plus en plus rares, le gouvernement doit s'engager : 
      • Vers une diversification des sources d'énergie en soutenant la création et en développant des filières industrielles dans ce secteur dans le cadre de projets européens. 
      • Vers une réduction de notre consommation. Exemple : amélioration de l'isolation thermique d'un million de logements par an. 
      • Vers une véritable politique énergétique au niveau local, national, européen, notamment pour une stratégie commune d'achat envers les pays producteurs. Sortir du paradigme de la production centralisée et encourager les circuits courts entre consommateurs et producteurs via l'utilisation massive de compteurs intelligents permettant de limiter les pertes en ligne.
      • Vers une maitrise de la production et de la sûreté nucléaire (problème de la sous-traitance), un contrôle de l'État sur la filière et une meilleure transparence. L'objectif à atteindre est une réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité.
La transition écologique est un nouveau moteur du développement économique et social. C’est pourquoi nous nous engageons à la soutenir.

3 - OSONS la révolution éducative :

L’éducation et la formation sont les clefs du développement économique et social. C’est pourquoi :
  • Nous nous prononçons pour la révolution des contenus du savoir et la formation des enseignants : la transmission de savoirs factuels est désormais assurée par la technologie numérique ; en revanche la construction du socle commun de compétences et de culture commune reste la mission des enseignants qui doivent être formés pour cela. Ce changement rapproche le travail de formation initiale du travail de formation continue.
  • Nous nous prononçons pour l’éducation au vivre ensemble qui est centrale dans cette culture commune et doit commencer dès le plus jeune âge pour le :
    • Vivre en société, respect de l’autre et solidarité (le respect de l’autre est très bien enseigné dans les crèches, mais plus rarement ensuite en raison de la place prise par la compétition). 
    • Vivre entre filles et garçons (présentation de la puberté dès le primaire et restauration de l’éducation sexuelle au collège).
    • Vivre en démocratie (le débat, le vote, la loi, les biens communs, les services publics...), promouvoir une éducation à la démocratie dès le plus jeune âge.
  • Nous nous prononçons pour valoriser le service civique et l’engagement associatif afin de promouvoir les activités non marchandes.

4 – OSONS l’égalité dans l’accès à la santé

Les inégalités à la santé se sont creusées. Ce recul est inacceptable. Les catégories populaires
ont une espérance de vie de dix ans inférieure à celle des catégories supérieures. A ces
inégalités sociales se rajoutent des inégalités territoriales qui confortent cette triste réalité. De
plus, la médecine scolaire et la médecine du travail sont particulièrement sinistrées et doivent
retrouver toute leur place.
La médecine n’est pas une simple activité libérale. Elle doit savoir répondre à son rôle de
service public que son objet et son mode de financement par la Sécurité Sociale justifient.
Nous devons :
  • Assurer l’égalité à la santé, un droit pour tous en : 
    • Garantissant l'égalité territoriale d'accès aux soins, contre les déserts médicaux (même en Ile-de-France), et en renforçant le rôle des médecins généralistes. 
    • Garantissant l'égalité d'accès aux soins pour tous. 
    • Rappelant l’égalité d’accès aux soins pour les titulaires de la CMU 
    • Interdisant les dépassements d'honoraire inadmissibles.
    • Réformant le système de tarification T2A (tarification à l’activité) qui est une catastrophe.
  • Mettre la prévention au cœur de notre politique. On le sait, l’efficacité du traitement et
    le coût de la santé dépendent de la précocité avec laquelle le diagnostic de la maladie
    est fait.
  • Rénover le fonctionnement de la sécurité sociale pour la sauver et limiter les franchises appliquées qui font que l'on est de moins en moins remboursé et que les mutuelles deviennent de plus en plus chères.
  • Défendre le service public hospitalier et en finir avec la politique de convergence public-privé (hors établissements privés à but non lucratif). De même, permettre aux services d’urgence de retrouver leurs finalités initiales.
  • Soutenir l'innovation et la recherche notamment sur les maladies professionnelles et le développement de leur traitement social.
Les politiques de santé demandent une approche concrète des problèmes de notre société. Elles doivent se situer au plus près des gens d’où la nécessité notamment de généraliser le pass contraception.
5 – OSONS l’esprit d’entreprise :
La dynamique des entreprises est la clef de la réussite économique pour une société juste et solidaire. 
Cela impose de :
  • Faire de la France un pays d’entrepreneurs :
    • Aider les talents à s’épanouir. 
    • Former à l’esprit d’initiative dès l’école. 
    • Rechercher les porteurs de projet potentiels dans notre pays et en particulier en banlieue où les jeunes sont pleins d’envie. 
    • Soutenir les TPE/PME. 
    • Simplifier la législation les concernant et aller vers un régime unique de protection et de sécurisation sociale pour tous les corps de métier. Ce régime s’adaptera à toutes les bourses. 
    • Développer l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) sous toutes ses formes en :
      • encourageant la reprise d’entreprise par les salariés sous forme de Scop, SCIC ou autre statut,
      • favorisant l’essor du commerce équitable, la multiplication des AMAP et la création d’associations culturelles et/ou fondant le lien social
      • veillant à ce que les grands groupes mutualistes ne s’éloignent pas de leur statut initial (cf. création de Natixis...).
  • Créer les conditions du développement des entreprises grâce à la réforme bancaire.
  • Deux actions le permettront : 
    • La création d’une banque publique d’investissement régionalisée pour financer la création et le renforcement d’entreprises à activité innovante et porteuse d’avenir. Cette banque sera sous la double tutelle du ministère de l'économie et des finances et du ministère du redressement productif.
    • La réorientation du secteur bancaire vers sa mission de base, le financement de l’économie : Obliger les banques à accompagner tous les agents économiques dans leurs projets. Interdire la spéculation bancaire faite sur les collectes de fonds auprès des ménages et des entreprises et donc imposer la séparation des activités de dépôt de celles d’investissements financiers.
  • Rééquilibrer les rapports entre banques et consommateurs. Donner la possibilité à l’Etat de prendre le contrôle partiel ou total d’un établissement bancaire en difficulté.
  • Développer l’entreprise citoyenne. 
    • Quelle que soit sa taille, l’entreprise est un acteur citoyen majeur vis à vis des clients auxquels elle s’adresse et à l’égard du personnel employé et des prestataires utilisés. Cette responsabilité citoyenne se situe également au regard de la protection écologique de la planète, et ceci tout particulièrement pour les très grandes entreprises à taille internationale. 
    • Il faut donc développer la pratique du bilan social d’entreprise, soutenir les modes de défense collectives des acteurs sociaux : consommateurs, clients, petits porteurs d’actions, salariés, sous-traitants et renforcer les CE, CCE, CHSCT, syndicats, class actions pour atteindre un juste équilibre entre les forces en présence. Cela passe entre autres par la participation beaucoup plus forte des salariés à la vie de l’entreprise. 
    • Il faut aussi mieux prendre en compte, surveiller et réduire le stress au travail et lutter contre les dérives de la sous-traitance : exploitation abusive, moyens de se soustraire à la législation.

6 - OSONS la dynamique des territoires :

La gauche au pouvoir, c’est la France des territoires qui avance.
  • Luttons contre l’abandon des territoires par l’Etat (Banlieues, quartiers populaires, espaces ruraux...). Relever le défi du service public : école, santé, sécurité... Une réflexion doit être menée autour de la notion de service public au niveau européen.
  • Engageons-nous fortement en faveur des quartiers populaires qui sont une partie de la solution face à la crise.
  • Encourageons le vivre-ensemble dans les territoires : la lutte contre les discriminations et le communautarisme, l’encouragement à la mixité sociale, la mise en place d’une véritable politique régionale d’accompagnement des handicaps.
  • Créons une Banque publique de financement des collectivités locales:
    • Compte tenu de la frilosité des banques, une partie de l'épargne populaire mobilisée par l'Etat doit être affectée au financement des collectivités locales ou de leurs projets (cf. premières expériences d'Emprunts Citoyens...), 
    • Gouvernance de la Banque publique de financement des collectivités locales inspirée de celle de la Banque publique d'investissement (cf. §4),
    • Triple tutelle du Ministre de l'Economie et des Finances, du Ministre de l’égalité des territoires et du logement et du Ministre de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique.
  • Lançons une nouvelle phase de décentralisation : mutualiser les pratiques et les expériences territoriales, soutenir la création d’un organisme régionalisé pour le financement des grands projets des collectivités locales, revoir l’articulation des pouvoirs (subsidiarité) et la péréquation pour garantir l'égalité entre les territoires.

7 - OSONS l’altermondialisation :

La mondialisation est porteuse d’échanges de savoirs et de cultures. Elle doit contribuer à un ordre social juste à l'échelle du monde dans le cadre d’un développement durable respectant l’intérêt général des peuples. C’est pourquoi, nous combattons une mondialisation financière dangereuse et prédatrice. C’est pourquoi, nous sommes favorables à une véritable régulation de la mondialisation à tous les niveaux.
  • Pour une régulation politique : 
    • Renforcer le rôle de l’ONU et les institutions régionales 
    • Promouvoir la démocratie dans le monde 
    • Soutien aux forums sociaux en vue d’une organisation des peuples 
    • Création de l’Organisation mondiale de l’environnement
  • Pour une régulation économique et financière grâce à :
    • L’interdiction définitive de certains instruments purement spéculatifs (vente à terme de titres à découvert,...) 
    • L’encadrement de l’intervention des banques sur les marchés de la dette souveraine, des changes, ...
    • La mise en place des euro-obligations (eurobonds), 
    • La transparence des opérations financières. 
    • L’interdiction des investissements dans les paradis fiscaux. 
    • La réglementation plus sévère, voire l’interdiction, des montages financiers d’optimisation fiscale. 
    • L’instauration d’une taxation des transactions financières (TTF) homogène dans tous les pays de la zone euro, et dont une partie de la collecte sera allouée à l’aide aux pays les plus pauvres.
  • Pour une défense de l’écologie, les ressources naturelles et promouvoir les biens publics mondiaux
  • Pour le co-développement et le renforcement de la coopération décentralisée. Favoriser les circuits courts et la diversification. Réévaluer la créance des pays du sud en prenant en compte le pillage des ressources par les pays du nord.

8 – OSONS l’Europe fédérale

L’Europe est la chance de la France en pleine mutation, d’où notre engagement pour construire l’Europe des peuples.
  • Nous sommes favorables à une Europe politique solide (“les Etats-Unis d’Europe”) : Pour défendre un modèle social et humaniste, une Europe des peuples avec une monnaie au service du progrès économique et social. Pour rendre l’Europe plus active à l’extérieur et notamment intensifier les partenariats avec l’Afrique, avec les pays du pourtour méditerranéen et faire de l’Europe un leader en matière écologique.
  • Nous sommes favorables à une Union Européenne vivante et démocratique : Un Parlement fort, une transparence accrue et un budget européen augmenté. Un Parti socialiste qui s’engage à développer l’initiative citoyenne européenne en recourant au référendum d’initiative populaire.




La rénovation du fonctionnement du Parti Socialiste


Depuis le congrès de Reims, les militants se sont prononcés pour la rénovation du parti socialiste. Cette rénovation s’est engagée avec les primaires citoyennes mais depuis ce mouvement s’est arrêté. Il faut le reprendre en commençant par appliquer toutes les décisions qui ont été votées à l’époque par les militants. Nous demandons en particulier que le non cumul des mandats soit appliqué dès 2012 par les parlementaires.

Cette rénovation est à poursuivre par des réformes profondes afin que notre parti soit à l'image de la société que nous souhaitons.


1- OSONS un parti exemplaire :

La République irréprochable, souhaitée par le Président de la République, passe par un parti exemplaire qui se doit de donner l'exemple. Ainsi :
  • Aucune responsabilité dans le parti ne peut être prise s’il y a un risque de conflit d’intérêt (ex : un dirigeant d’un laboratoire pharmaceutique qui devient secrétaire national à la santé).
  • Toute personne mise en examen dans une affaire de corruption voit ses responsabilités dans le parti (locale, fédérale ou nationale) mises en retrait.
  • Tout comme pour les mandats électifs, une condamnation dans une affaire de corruption entraîne une interdiction pendant dix ans d’exercer une responsabilité dans le parti (locale, fédérale ou nationale).
  • Le non-cumul est instauré pour les responsabilités dans le parti : en nombre de mandats et dans le temps.
  • Les responsables du parti doivent, à leur niveau (local, fédéral ou national) rendre compte régulièrement de leurs actions.
  • A tous les échelons du parti, la transparence est la règle dans les financements et un rapport financier annuel aux militants est à établir. L’utilisation des fonds publics doit être évaluée par les adhérents.

2- OSONS un parti solidaire entre ses territoires :

La solidarité est une valeur fondamentale du socialisme. Elle doit donc s'appliquer dans notre parti, en particulier entre les différents territoires, trop souvent inégaux. Dans ce but, nous proposons de mettre en place les actions suivantes :
  • Adopter un système de péréquation financière depuis les échelons national et fédéral du Parti en direction des sections les plus nécessiteuses.
  • Définir une stratégie de conquête de nouveaux territoires, avec mutualisation des moyens de campagne (militants, compétences, personnalités) en direction des territoires qui en ont le besoin.
  • Rendre les échelons locaux du Parti (Fédérations, Sections) cohérents avec la démographie des territoires, afin d'éviter que ne perdurent les disparités de taille et d'importance constatées jusqu'à présent. Il faudrait notamment :
    • remettre en cause le principe 1 Département = 1 Fédération, en subdivisant les Fédérations devenues trop puissantes et difficiles à gérer, car regroupant un trop grand nombre d'adhérents (75, 59, 62, 13, 76, etc. ...),
    • limiter la taille des Sections (seuil < 500) et favoriser les synergies entre petites Sections.

3- OSONS un parti démocratique jusqu'au bout : 

Les primaires citoyennes ont été un exemple pour notre parti. Il faut nous inspirer de cette réussite pour renforcer la démocratie au sein du Parti Socialiste.

Nous proposons :
  • D’étendre le principe de primaires ouvertes à d’autres désignations que les présidentielles (têtes de liste municipales, régionales et européennes, parlementaires, ...), cette mesure devant mettre fin aux baronnies où le vote interne n’est qu’une démocratie de façade.
  • De mettre en place un référendum d'initiative militante : nous proposons que 10 000 adhérents puissent demander la convocation d'une conférence militante sur un sujet particulier.
  • D’installer des jurys militants, par tirage au sort, pour participer aux décisions du parti.
  • De prendre en compte et mettre en valeur le travail des militants effectué sur le terrain à tous les niveaux (local et national) d’une part, pour enrichir les projets politiques du parti socialiste et d’autre part pour donner sens et plaisir à ceux qui militent.

4- OSONS un parti de masse :

Un parti ouvert aux sympathisants :
  • La campagne présidentielle a prouvé qu'il était possible, grâce à la dynamique des primaires citoyennes, de faire participer un grand nombre de sympathisants aux actions militantes du Parti Socialiste. Nous devons continuer sur cette voie en favorisant l'accueil et la participation de nos sympathisants. Pour cela nous proposons :
    • D'organiser un accueil collectif et régulier des sympathisants, avec formation aux outils, aux actions militantes et à l'environnement du parti ;
    • D'inviter les sympathisants aux actions militantes, à des Assemblées Générales de section ouvertes et à des débats thématiques.
  • Nous avons la conviction que c'est cette ouverture en direction de nos sympathisants qui les incitera à adhérer au Parti Socialiste. Il s'agira, à proprement parler, d'une adhésion par la preuve.
Un parti d’adhérents actifs :
  • Les adhérents constituent la force vive de notre parti. Ils doivent être respectés et encouragés à participer pleinement à l'action commune. Nous proposons :
    • De renforcer la formation des adhérents :
      • Le Parti Socialiste doit proposer une formation à tous les nouveaux adhérents sur l’histoire et le fonctionnement de notre parti. Il doit proposer également une formation continue qui permette aux militants de pouvoir s’enrichir par des stages adaptés comme par exemple : l’animation de réunion, la mise en place de plans d’action et la mise en œuvre de techniques de militantisme (porte à porte, micros- trottoirs, stands citoyens, tractage...). Il est nécessaire d’enrichir la culture politique des adhérents par des fiches de lecture, des rapports d’analyse accessibles via le Net. Cette base d’informations sera alimentée par les politiques et les militants.
      • Les Universités permanentes et populaires ouvertes sont à déployer dans toutes les régions afin qu’elles puissent proposer des offres de formation et des lieux d’échanges aux militants, aux sympathisants mais aussi à toutes les forces vives sociales. Elles doivent être une source d’enrichissement pour toutes les instances du parti qui viendront y puiser des sources d’inspiration pour les débats à venir.
    • De modérer le montant des adhésions pour assurer la possibilité aux catégories populaires d’adhérer au Parti socialiste.
    • De revoir le fonctionnement des conventions pour permettre une réelle prise en compte des propositions faites par les adhérents.
    • D’encourager l’implication continue des adhérents à la vie locale, associative et dans les syndicats au sein des entreprises.

5- OSONS un parti ouvert sur la société :

Un parti ouvert sur la société est la condition de la réussite gouvernementale pour permettre l’échange indispensable entre un parti aux responsabilités et les citoyens. Nous proposons :
  • La pérennisation du porte-à-porte et du micro-trottoir hors période électorale pour maintenir un lien entre le parti et les citoyens.
  • L’organisation de grands débats de société auxquels sont associés les citoyens et la société civile.
  • La création d’événements festifs périodiques, aux niveaux national et local, ouverts aux citoyens et société civile.
  • La restauration des liens avec les entreprises et les universités pour permettre une meilleure connaissance des attentes de la société et des salariés.
  • La mise en place au niveau local (fédération et section) de jumelages internationaux avec les partis socialistes étrangers. 

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