Madame la commissaire européenne à la pêche,
Mesdames Messieurs les parlementaires Mesdames, messieurs, les professionnels de la mer,
Mesdames Messieurs,
Les régions maritimes sont inquiètes, car elles ne voient pas dans le projet de politique commune de la pêche un avenir de développement durable des territoires, et tout particulièrement de l’emploi.
1-L’étude d’impact de la Commission européenne met bien en évidence une suppression de 10 à 20 % des emplois maritimes. Or les diverses mesures prises pour limiter ou interdire certaines pêches ont déjà déstructuré l’emploi dans de nombreux secteurs .
La Politique Commune de la Pêche ne peut pas négliger cette question et se doit de considérer les facteurs humains, sociaux et économiques.
2-D’autre part, face à une population de pêcheurs vieillissante, il est aujourd’hui capital d'attirer de nouveaux entrants pour préserver les savoir-faire régionaux. C’est pourquoi, je tiens à souligner , la nécessité de porter un intérêt tout particulier à la formation des travailleurs de ce secteur.
Il s’agit là d’un enjeu majeur, pour les Régions, en termes d’attractivité et de conservation des emplois associés
La PCP doit valoriser et soutenir les démarches entreprises par les Régions , en faveur d’une formation de qualité et adaptée aux besoins de la pêche et de l’aquaculture.
3-Par ailleurs, la pêche, la conchyliculture et la mer sont des éléments identitaires pour bon nombre de citoyens européens. Il s’agit d’un véritable patrimoine immatériel qui constitue une richesse pour l’Europe. Ce patrimoine doit être reconnu et valorisé par la PCP.
4-Enfin, le secteur de la pêche et de l’aquaculture a besoin d’une vision d’avenir durable.
Ces activités économiques produisent des bénéfices indirects pour l’ensemble de la société. Les retombées touristiques, l’aménagement durable du territoire, l’entretien et la protection d’espaces sensibles et écologiquement riches, sont autant d’éléments qui peuvent être cités.
Je souhaite également insister sur l’importance de la mise en place de la Politique Maritime Intégrée (PMI). En effet, les activités de pêche et d’aquaculture ne peuvent être gérées que dans un cadre général de gestion des activités liées à la mer et au littoral.
Il s’agit là d’un enjeu majeur, pour les Régions, en termes d’attractivité et de conservation des emplois associés
La PCP doit valoriser et soutenir les démarches entreprises par les Régions , en faveur d’une formation de qualité et adaptée aux besoins de la pêche et de l’aquaculture.
3-Par ailleurs, la pêche, la conchyliculture et la mer sont des éléments identitaires pour bon nombre de citoyens européens. Il s’agit d’un véritable patrimoine immatériel qui constitue une richesse pour l’Europe. Ce patrimoine doit être reconnu et valorisé par la PCP.
4-Enfin, le secteur de la pêche et de l’aquaculture a besoin d’une vision d’avenir durable.
Ces activités économiques produisent des bénéfices indirects pour l’ensemble de la société. Les retombées touristiques, l’aménagement durable du territoire, l’entretien et la protection d’espaces sensibles et écologiquement riches, sont autant d’éléments qui peuvent être cités.
Je souhaite également insister sur l’importance de la mise en place de la Politique Maritime Intégrée (PMI). En effet, les activités de pêche et d’aquaculture ne peuvent être gérées que dans un cadre général de gestion des activités liées à la mer et au littoral.
Si La création d’un fonds européen pour les affaires maritimes et de la pêche (FEAMP) va dans ce sens, cela ne doit pas se faire au détriment des soutiens aux secteurs de la pêche et de l’aquaculture qui sont ,je le rappelle, des activités primaires essentielles au dynamisme économique du littoral dans son ensemble.
5-OUI, Madame la commissaire, Mesdames, Messieurs les Députés européens, les Régions qui investissent lourdement dans les domaines de la Mer sont légitimement inquiètes.
Force est de constater que la proposition de la Commission ne favorisera en aucune manière le développement d’infrastructures et des ports , qu’elle n’intègre d’aucune manière le renouvellement de la flotte pour un outil de travail plus sécurisé , plus adapté , plus sélectif et plus économe, alors que la pêche est reconnu comme le métier le plus dangereux .
Si la nouvelle PCP doit se traduire dans les deux domaines du développement des territoires maritimes et de l’emploi, par une régression pour les hommes et les femmes qui y vivent, nous aurons manqué à notre responsabilité d’élus de ces territoires.
Je vous remercie de votre attention
Adeline L’Honen, Conseillère régionale des Pays de la Loire (France)
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